Salut. Aujourd’hui, on reçoit Mélanie Halley pour parler de la peur de se mettre de l’avant. J’aimerais que tu te présentes, Mélanie, pour qu’on puisse comprendre d’où tu viens, et pourquoi on parle de ça aujourd’hui.
Oui. Donc en fait, je suis consultante en marketing web. Au début, j’ai fondé mon entreprise Synapse Marketing. J’avais beaucoup de clients par référence, donc je n’ai pas eu vraiment besoin de me mettre de l’avant. Je n’avais pas nécessairement besoin de connecter sur les réseaux sociaux. C’est en voulant faire des formations que je me suis rendue compte que j’avais une cible un peu différente, une clientèle avec qui c’était important d’être sur les réseaux sociaux. Donc c’est vraiment comme ça que le changement s’est fait. Au départ, c’était un peu stressant de publier une photo de moi sur une page professionnelle. C’était comme une espèce de blocage. Je me disais que j’allais avoir l’air égocentrique. Des fois, on juge un peu les influenceurs qui se mettent de l’avant dans toutes les situations pas possibles du monde, et j’avais un peu peur que ça soit comme ça pour moi. C’était la peur du jugement comme tu l’as dit au début, mais ça se travaille.
Des fois, il y a aussi la peur d’être visible qui vient aussi. Dans le fond, la visibilité signifie beaucoup de choses, comme avoir beaucoup de regards sur toi.
C’est vrai, tout à fait. Je te disais que j’étais même stressée de mettre une photo de moi. Après, l’autre étape était de publier une vidéo. Et oh my god, on ne s’aime pas en vidéo quand on se regarde pour la première fois. Je trouvais ça difficile d’appuyer sur le bouton publier. Maintenant, je fais des lives sur Facebook, mais j’ai encore ce petit feeling avant de cliquer sur Go Live, tu sais. Je l’ai encore, mais ça se travaille.
Des fois, je me dis que je dois faire des lives, mais ça ne me tente pas. Ce n’est pas que j’ai peur d’être visible, c’est que ça ne me tente pas. Je peux publier tellement de photos de moi et être à l’aise de les montrer, mais faire des lives, c’est autre chose.
Le live, c’est un format sans filet. Bien sûr, tu peux le supprimer à la fin. Rien ne t’oblige de garder le live sur ta page. Moi, ça fait partie de mes chevaux de bataille. Ça se dit ? Bref, pour la plupart des clients, c’est un peu difficile de se mettre de l’avant. Je dois souvent les inciter, les motiver. Ça prend une séance photo pour avoir de belles photographies à mettre sur son site web, ses réseaux sociaux. Souvent, les clients vont juste vouloir mettre leur expertise de l’avant, ce qu’ils font, leurs produits, etc.
C’est ça, mais si les gens savaient comment tu peux avoir plus d’interaction avec une photo de toi qu’avec une photo de ton produit… On s’en fout de ton mascara, montre-moi comment tu t’en mets. Là, ça va me parler.
Clairement. C’est fou la différence que ça fait juste dans la connexion et la perception qu’on a d’une entreprise. Sortir de ça est le meilleur cadeau qu’on peut faire à notre entreprise.
On a parlé de comment les gens ont peur d’avoir l’air égoïste et égocentrique. C’est comme une peur irrationnelle si on veut, parce que le monde aime te voir.
Et ceux qui ne t’aiment pas ne t’aimeront pas, que tu mettes des photos de toi ou non. Mais on est quand même tentés de se soucier de ce que les gens vont penser de nous.
Oui. Et pour contrer ça, on a parlé justement du live. Au pire, tu le supprimes, et ce n’est pas grave après…
Se planter, ça nous rend plus humain aussi. Va voir le profil de quelqu’un qui t’inspire maintenant en vidéo ou en live, et va regarder sa première vidéo. Ça va te remettre ta confiance en place. Une personne qui est bonne la première fois, c’est impossible, tu comprends. A moins que cette personne ait supprimé ses anciennes vidéos…
C’est ça. En fait, j’ai assisté à plusieurs conférences de Martin Latulippe où il parlait de sa première vidéo et à quel point il ne se sentait pas à l’aise en l’enregistrant.
C’est la pratique. Je suis dans un programme d’accompagnement, et c’est ce qui m’a fait passer à l’action. Je m’étais toujours dit que j’aime le contenu en direct, et j’avais envie de l’essayer, mais c’était un vrai challenge pour moi. J’ai annoncé que j’allais le faire, et là, je n’avais plus le choix. Maintenant, j’aime ça, parce qu’il y a une interactivité que tu n’as pas dans les vidéos préenregistrées. Ça te permet vraiment de connecter, et c’est plus real.
Et tu ressens quelque chose, tu as des petits cœurs ou des trucs comme ça. Par exemple, au moment où on enregistre, j’ai 3 masterclass à faire la semaine prochaine. Ma coach m’a dit que je devais être en masterclass vu mon côté verbomoteur, que c’était ça mon art en fait. J’aurais pu faire une masterclass, mais non, j’en fais 3.
Oui. T’as levé le niveau de défi.
Là, je me demande comment faire fitter mon contenu à une masterclass. Je me demande si je dois faire des Powerpoint, comment les adapter, etc.
Bah là, ton défi de verbomoteur va être de te contenir…
Oui, je dois faire en sorte de ne pas déraper. Là, il faut que je me mette un peu plus de l’avant pour booker un peu plus de monde. C’est là que ça me challenge, parce qu’il faut que j’aille vendre.
C’est sûr que si tu te mets d’emblée la pression de devoir vendre, tu te mets une barre assez haute. Dis-toi que tu vas aller partager ton savoir et tes connaissances, et après ça, tu fais une proposition. C’est beaucoup moins lourd là.
Oui, c’est ça. C’est plus léger.
Oui. A un moment donné, tu vas attirer les gens par ton contenu, comme ta masterclass, comme tout ce que tu fais d’ailleurs.
Tu sais, la masterclass, je la trouve fun parce que tu vois la réaction des gens. Tu vois s’ils trouvent ton contenu intéressant ou boring.
Oui. Dans le présentiel, jadis, on était capable de voir ça en regardant les participants dans les conférences. T’étais capable de voir c’est qui que tu rejoignais plus que d’autres. Ca te permet de faire des eye contact avec les gens, etc.
Quand tu fais du présentiel, c’est vraiment important de voir ça. Mais il y a un cheminement à faire. Si tu n’as jamais fait de lives ou de stories, ce n’est pas du jour au lendemain que tu vas aller présenter devant 200 personnes. Il faut y aller étape par étape. Commence par publier une photo, puis une story, puis un live, et organise des trucs un peu plus structurés ensuite. Je ne sais pas si t’as le même point de vue que moi. Il ne faut pas se garrocher dans la gueule du loup et se faire bouffer.
Il y a des gens qui ne sont pas performants en vidéo, et qui sont plus performants à l’écrit. Ils vont réussir à connecter parce qu’ils ont une plume incroyable et qu’ils peuvent connecter avec les mots. Si quelqu’un bégaye ou qu’il a de la misère à s’exprimer, et qu’on a de la misère à le suivre parce que ce n’est pas inné pour lui. Bien sûr, c’est une compétence qui se travaille. Il ne faut pas faire genre : « je ne suis pas bonne, je ne le fais pas ».
Parlons de bégayement. Savais-tu que Joe Biden bégaye dans la vie ?
Non, je ne savais pas.
Oui. Ca m’a étonné de l’apprendre aussi.
Bah comme quoi, tout se travaille.
Ça ne parait pas ! C’est tellement un bon vulgarisateur. Mais tu le vois qu’il travaille dans son visage. Je veux dire ça, tu vas le voir dans ses discours. Ça n’a rien à voir avec Obama qui est un grand vulgarisateur.
Dis-toi qu’ils ont tous été coachés là, Il faut être coaché en prise de parole, en écriture…
C’est ça. Mélanie, Mélissa, et Nicolas. Ferme ta boite, ouvre ta boite.
Non, pas ferme ta boite, ouvre ta boite !
Ouvre ta boite, c’est ça ! Eux justement, ils coachent pour prendre parole. Si c’est un des trucs que tu aimerais travailler, go for it, va vers eux. Essaie justement un peu de te lancer dans le vide, mais sans non plus se jeter dans la gueule du loup. Il faut se coacher, et s’inspirer.
On part tous de points différents, tu comprends. Il y a des talents qui sont plus innés chez certains. C’est à ça que sert la formation, la pratique. Tout ça, ça se travaille, et ça s’apprivoise aussi…
Dans ton entreprise, comment tu aides les gens à se mettre de l’avant, autant avec du contenu qu’autre chose ? Qu’est-ce que tu fais justement pour aider tes clients ?
Quand on parle de création de contenu, on va aller vers des médias qui collent non seulement à ta marque, mais qui vont aussi raisonner chez l’audience qu’on veut atteindre. Je pense à mes clients qui ont des boutiques physiques. Le premier réflexe qu’ils n’avaient pas, c’était de prendre des photos en magasin. C’est beau de prendre la photo en studio de ton produit que la marque te fournit, mais tous tes concurrents ont cette photo-là, c’est la même partout dans leur boutique. Mais toi, ta force, c’est que tu peux la mettre en contexte. Tu peux interpréter le produit en photo. Tu peux faire un live, le présenter. C’est sûr que je les conseille, je les guide, mais après, c’est leur choix. S’ils ne veulent pas prendre la photo d’eux-mêmes parce que ça ne les tente pas d’être sur Facebook, c’est eux qui décident. Mais moi, je leur explique toute la portée que ça a, et que ça peut avoir si c’est bien fait. Ce n’est pas juste « regarde-moi, c’est moi la présidente ». Comme les publicités de quelques entreprises locales à la télé. Des fois, ça te donne l’air que le président voulait vraiment être dans la pub. Il n’était pas très bon, mais ils l’ont pris quand même. Il faut doser les choses. Des fois, c’est mal fait, parce que ce n’est pas pour les bonnes raisons. Des fois, on aimerait voir justement les employés, les processus, etc. Par exemple, tu connais sûrement Maison Lavande. Ils mettent beaucoup de l’avant les employés et les processus de création de produits. Leur façon de communiquer et de créer du contenu vient créer un lien d’attachement.
C’est ça. C’est une compagnie familiale. Ils mettent beaucoup de l’avant ce côté. Ils parlent d’anniversaires, de plein de choses… Leur compagnie est tellement cool là !
Inspirons-nous de ça pour élever notre marketing aussi.
Tu as ça, et tu as la stratégie de contenu à implanter aussi.
Oui, il faut savoir comment on veut répartir notre contenu. En fait, la création de contenu découle d’un processus plus grand, d’une planification marketing, et même le plan marketing découle de ta planification stratégique. Normalement, on n’est plus dans l’ère où on planifie sur 5 ans, parce qu’il y a des pandémies qui viennent tout chambouler. Avant, on faisait des plans qui allaient très loin. Là en fait, on peut viser l’année. Il faut tout planifier dans son année. Je vais avoir besoin d’engager des employés ? Je vais avoir besoin de développer de nouveaux produits ? Il faut s’intéresser à toutes les sphères de l’entreprises. Et puis après, le plan marketing en découle. C’est quoi mes initiatives ? C’est quoi mon budget ? De quoi j’ai besoin comme ressources ? Une fois que t’as toute ton année, t’es capable de la visualiser. Par exemple, pour quelqu’un qui fait des formations comme toi, tu sais qu’en automne, et même en janvier ou en février, c’est tes gros mois de lancement, donc on va vraiment accentuer le contenu. En fait, l’erreur de la plupart de mes clients, c’est l’absence de stratégie. C’est là la différence. Il y en a qui vont créer du contenu, mais ils vont créer du contenu pour créer du contenu. Il n’y a pas de stratégie ou de vision. Ils vont dire : « Je fais plein de séances photos, je fais plein de textes, je mets ça, et j’attends ».
Là, je t’en parle, et je voudrais quasiment avoir un épisode de podcast pour définir la stratégie de contenu, la création de contenu. Un peu comme ce que j’ai fait avec le brand, le branding, et le personal brand. J’ai l’impression que certains entrepreneurs se perdent là-dedans, et pensent que la création de contenu est une stratégie de contenu. Comme tu viens de dire, c’est tellement plus. Tes mois, tes trimestres, ton année. Tu sais dans 2 ans ce que tu seras en train de faire, justement ?
Ça part d’un objectif là. Un objectif pour moi, ce n’est pas d’avoir 5000 abonnés.
Non.
Pour moi, ce n’est pas un objectif, tu comprends. C’est vraiment beaucoup à plus grande échelle que ça en fait. Ça part d’un objectif. Par exemple, de mieux te positionner comme une experte dans ton domaine, dans ton industrie. Parfait. Ça va être comment tu veux mesurer ça. Je veux être invitée sur des événements, des podcasts…
3 conférences…
Des trucs comme ça, tu vas les mesurer. L’objectif doit être mesurable aussi. Il faut se mettre des espèces d’indicateurs. Il y a des choses qui sont moins mesurables que d’autres. Par exemple, la notoriété, tu peux la mesurer, mais c’est un processus…
C’est vague…
C’est une étude… Les marques qui veulent mesurer leur notoriété font ça via des études de marché, des sondages, et ça coûte extrêmement cher. Une PME ne le fait pas. Mais tu peux utiliser d’autres indicateurs, comme tes ventes, les gens qui te suivent, les abonnés sur ton infolettre, etc.
C’est pour ça que je pense que c’est quand même intéressant. En parlant de stratégie, j’ai sorti en janvier un planificateur pour aider mes clients à mettre leur univers visuel de l’avant et de l’implanter. Ça leur permet d’identifier leurs besoins en photos dans l’année. T’as un lancement à telle date, mais avant ça, t’as besoin de photos pour te promouvoir, t’as besoin de photos qui montrent ton produit, t’as besoin de photos de gens qui sont en train d’utiliser ton produit. Il y a comme une stratégie photo à associer avec la stratégie de contenu.
Pour appuyer ce que tu dis, j’ai fait ma séance photo corpo en mars dernier, juste avant que tout pète.
C’est de ta faute.
C’était de ma faute. Bref, j’étais allée faire mes photos, et dans ma planification, je savais que mon projet de podcast s’en venait. Je n’avais pas encore la date de lancement et tout, mais j’avais déjà une idée sur les sujets et sur le projet. Et tout de suite, j’ai amené mon micro en séance photo. C’est sûr que je n’ai pas fait une séance avec 100 millions de photos, mais j’en ai 3 ou 4 qu’on peut mettre en contexte pour brander un podcast et faire du contenu. Il faut être accompagné si on n’a pas ce réflexe-là. Parce que là, quand tu arrives, t’as toutes les photos pareilles avec les petites poses, et tu te rends compte que tu veux lancer ton projet et que tu n’as pas de photos. Pour un programme d’alimentation par exemple, je n’ai aucune photo qui montre de la bouffe. Après, je serai obligée d’aller prendre des photos stock et tout, tu comprends.
Tu sais, pour les entrepreneurs des PME qui ont des site Internet poussiéreux comme tu dis, comment tu peux les aider avec ça ?
Pour mettre en contexte les gens par rapport à ça, ce que je dis souvent, c’est que justement ma clientèle d’entrepreneurs ou de PME ont souvent des sites web poussiéreux. Ce que je veux dire par là, c’est le genre de sites web qui était fait au début des années 2000. A l’époque, ça faisait le job, mais aujourd’hui, le web a tellement évolué qu’on ne peut plus mettre de l’avant son expertise de la même façon. Le meilleur exemple, c’est les pages à propos. Au début, c’était comme une page qu’on faisait sur le fly ; maintenant, c’est comme un pilier pour te positionner, pour détailler les valeurs fondamentales de ton entreprise, et pour de l’avant l’entrepreneur que tu es.
C’est l’une des 3 pages les plus visitées. Accueil, à propos, et après, t’as les forfaits. En tout cas, pour ma part, c’est ça les statistiques.
Sûrement. Maintenant, les agences marketing en mettent beaucoup dans la page à propos. On a envie de voir c’est qui cette entreprise, d’où elle part. Comme consommatrice et comme internaute, j’adore visiter la page à propos. Pour moi, c’est une page qui permet de voir si j’aime l’entreprise ou je ne l’aime pas. Un site web poussiéreux, c’est un site qui a besoin d’une petite refonte. Quand on fait cette refonte, il faut penser à quel genre de photos ça va prendre, et à ce qu’on va mettre. C’est bien au-delà du choix des couleurs du brand.
Justement, cet automne, j’ai fait une séance photo d’une refonte de site Internet. C’était un site de 3 notaires.
Ah ! Je pense que c’est ce que tu m’as montré la semaine dernière.
VSBnotaires. Dans la photo, ils sont en train de jaser ensemble, donc ça représente la communication. Il y a la transparence qu’on a représentée avec une vitre. Il y a l’empathie, qu’on a mise en avant avec le notaire en train de parler à son client, avec une position du corps qui montre qu’il est très à l’écoute. Et la valeur à laquelle on a vraiment réfléchi, c’est la diligence. Essaie de mettre la diligence en image. La diligence, c’est faire attention aux détails, tout en restant rapide. Là, on a modifié le setup de la caméra, et on a pris en photo un des notaires qui marchait vite dans le couloir avec un document en main. Tu le vois flou, et tu vois que tout le reste est net. C’est ça la diligence, aller du point A au point B rapidement, tout en faisant attention à ce qu’on fait.
En fait, t’as comme un talent d’interprète. T’as interprété ce que c’est que la diligence, mais en photo.
C’est ça. Il y a de la recherche. Dans la page à propos, c’est important de mettre ça. Si tu mets cette photo sur tes réseaux sociaux, ça a juste l’air d’une photo ratée. Mais si tu mets le contexte de la valeur de la diligence, ça vient donner tout son sens. Dans la page à propos, c’est très important de mettre les valeurs de l’entreprise, parce qu’on s’associe pour des valeurs et on se dissocie pour des valeurs.
C’est bien dit.
En ce moment, ce qu’on vit, c’est que souvent les gens comme toi et moi regardent beaucoup les sites Internet. On parlait au dernier épisode des vendeurs de balayeuses. Moi je trouve ça hot d’avoir un Dyson. Je veux un Dyson dans ma vie.
Moi aussi je veux un Dyson.
On veut un Dyson. Quand tu vas vivre l’expérience d’aller sur le site Internet de Dyson, ce n’est pas comme quand tu t’en vas sur Amazon.
C’est ça. Ce n’est pas juste une boutique en ligne. C’est une expérience de comparer les modèles, de voir qu’est-ce qui est de l’avant, etc.
C’est vraiment important. Ça permet vraiment de connecter avec ton client.
Avec ma clientèle, je te dirais qu’on part déjà quelques kilomètres derrière. Quand je te disais site web poussiéreux, encore faut-il qu’il y ait un site web ou une façon d’être référencé. Quand on parle des PME traditionnelles, on parle de boutiques, ou de prestataires de services dans des régions peut-être. Je veux dire, les gens comme toi et moi, on va aller googler le mot. Je ne vais pas aller à un magasin que je ne connais pas, et que je n’ai pas vu sur Internet. Je vais m’informer, parce que même hors pandémie, je n’aime pas me déplacer pour rien, et finir par faire : « Ah, ils ne vendent pas ce que je voulais acheter ! » Nos recherches et notre façon de consommer ont tellement changé. Le web est venu pour nous informer. Avant, on achetait une voiture au concessionnaire. C’est le vendeur qui te disait les caractéristiques du modèle, les comparables. Maintenant, les gens font leur comparatif en ligne. Ils vont comparer les modèles chez Hyundai avec ceux de Kia et Toyota, par exemple. Une fois qu’on va dans le magasin, la décision est à 90% déjà prise. Le vendeur va influencer sur les options que tu vas prendre, comme la garantie, la durée de location, et d’autres informations plus contractuelles.
Des détails.
Mais la voiture, on la connait déjà, parce qu’on a déjà été magasiner avant. Avant, être sur le web, c’était le fun, et ce n’était pas grave de ne pas y être présent. Maintenant, c’est devenu impératif. T’as pas le choix.
Oui. C’est sûr qu’il va falloir qu’on fasse un autre podcast sur la stratégie et la création de contenu. Ca n’a pas de sens qu’on vous laisse ce vide.
Tant de certitude.
Bah, merci beaucoup d’avoir accepté de venir sur le podcast, Mélanie. Dis-moi où est-ce qu’on peut te rejoindre.
Oui. En fait, on peut me rejoindre sur Facebook au nom de Synapse Marketing, ou sur mon site web http://synapsemarketing.ca. Vous allez tout trouver à cet endroit-là.
Parfait. Merci !
Merci à toi.
On se voit au prochain épisode !
Merci pour cette belle entrevue Marrie-Eve ! 🤩