Dans cette épisodes, il sera question :
- On jase de créativité
- De comment faire pour qu’elle influence positivement nos vies
- De la laisser entrer dans nos vie
Bien qu’on la néglige souvent dans le monde entrepreneurial, la créativité est une notion très importante. Les entrepreneurs ont tendance à passer tout leur temps à travailler pour espérer avoir des résultats. Cependant, ce mode de vie est loin d’être le meilleur.
Pour travailler avec efficience, il faut avoir l’habitude de se vider régulièrement la tête. Il faut se reposer. Les meilleures idées nous arrivent souvent quand on n’est pas concentrés. On parle ainsi de la notion de la « zone alpha », qui est une sorte de situation ou d’endroit où l’individu peut être le plus inspiré que possible.
Travailler régulièrement sur sa créativité ne l’épuise pas, mais nous permet plutôt de l’augmenter. En effet, la créativité ressemble à un muscle. Plus tu l’entraînes, plus les résultats sont au rendez-vous. Faire des efforts créatifs de façon régulière est souvent récompensé par une abondance d’idées !
Afin de puiser dans notre créativité, il est important de s’accorder du temps pour faire des choses qui nous passionnent. Se donner un tel droit peut avoir un bon impact sur notre vie personnelle, mais aussi sur notre vie professionnelle.
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Transcript
LA CREATIVITE
Qu’est-ce que ça changerait pour toi si la créativité prenait plus de place dans ta vie, et plus précisément dans ta vie entrepreneuriale ? On parle de créativité avec Loupin Gagné aujourd’hui. Bonne écoute !
Je suis Marrie-Eve, photographe spécialisée en marques personnelles et créatrice d’univers visuels. Passionnée du marketing et ayant une créativité débordante, j’aide mes clients à créer des univers visuels à l’aide de la photographie et de nouvelles stratégies marketing. Je vais t’aider donc à t’incarner, à ce que tu sois visible, et surtout à ce que tu sois le plus authentique que possible dans tes publications. Incarner ta marque, c’est être vrai, mais surtout ne pas avoir peur de qui tu es. Es-tu prêt ? On y va !
Bonjour Loupin. Je suis contente de t’avoir dans ce podcast.
Merci de l’invitation Marrie-Eve. Je suis très emballé qu’on puisse échanger ensemble autour du micro.
Dans le fond, on s’est rencontrés dans un groupe concentré sur le podcast et tout. Maintenant, on travaille de la même façon, mais dans deux médiums différents.
Si tu me permets une petite anecdote, la première fois que je t’ai vue arriver sur le Club Momentum de l’Académie du Podcast, je t’ai remarquée. Tu sais, des fois, tu cherches des gens avec qui tu peux développer un peu plus de business ou aller plus loin dans ton expertise. Quand t’es arrivée, je me suis dit que t’étais tellement complémentaire à ce que je fais avec mes clients, mais au niveau de l’image et de la photographie. Ça m’a charmé professionnellement.
C’était comme un duo parfait en fait. J’aimerais que tu te présentes pour que les gens comprennent qui tu es, Loupin Gagné.
Tu veux que je parte d’où exactement ? Je peux t’expliquer brièvement mon parcours atypique. Dès que j’ai terminé mes études secondaires, je me suis rendu à Montréal, pas pour étudier, mais pour faire du rap. J’avais un groupe de musique dans les années 2002. A l’époque, le rap n’était pas aussi bien vu qu’il l’est aujourd’hui. J’ai eu mes premières expériences entrepreneuriales sans le savoir grâce à cette expérience-là. En fait, je ne viens pas d’un background familial ou mes parents sont entrepreneurs. J’ai découvert l’entrepreneuriat par moi-même. Ce n’était pas très rentable, mais on a réussi à s’installer sur la scène musicale au Québec avec 2 albums, 2 tournées, des contacts avec les labels les plus influents. C’était le départ de mes expériences d’affaires en fait. Je n’avais même pas 20 ans quand j’ai commencé. Vu que je dépensais en musique plus que ce que je rapportais par mois à travailler à temps plein, j’ai décidé de prendre une pause. J’ai commencé à travailler dans la restauration, et c’était complètement nouveau pour moi. A l’époque, je travaillais à Montréal dans une boutique de vêtements. Je n’avais jamais fait de la restauration auparavant. J’étais dans un restaurant top classe qui avait un bistro au premier plancher, et un Steakhouse au deuxième étage, et je suis tombé amoureux d’une autre passion : la gastronomie. En fait, je travaillais avec des gens qui en étaient très passionnés, et vu que ça me parlait quelque part, j’ai voulu en prendre une gorgée. Je me rends compte un peu plus tard qu’il faut vraiment se concentrer sur un seul endroit, parce que mes passions m’emmènent un peu partout des fois. Finalement, j’ai décidé d’étudier en sommellerie. Dans ce Steakhouse, il y avait comme 700 références de bouteilles de vin.
Il faut connaître les accords et les mets et tout ça. Ma meilleure amie étudie en sommellerie aussi, j’ai quelques notions.
C’est un monde qui m’a transporté pendant 7 ans de ma vie. Finalement, je suis devenu assistant sommelier là-bas. J’ai grimpé les échelons. J’ai eu la chance de travailler dans les établissements les plus influents au Québec. Je me suis finalement senti dans un cul-de-sac. Après une carrière de 7 ans en restauration, un soir, je m’en allais travailler, et je commençais à être anxieux.
Tu commençais à te demander ce qui se passerait si tu faisais quelque chose ?
Je faisais des crises d’anxiété. Il y avait quelque chose qui s’installait en moi, et je ne savais pas ce que c’était. Puis j’ai découvert que je n’étais pas vraiment fait pour travailler pour un employeur. J’ai refait le lien avec mes premières expériences entrepreneuriales dans la musique, qui était une période durant laquelle j’avais la liberté créative de pouvoir créer mon avenir. Là je refais un lien avec mes premières expériences entrepreunariales dans la musique. J’avais la liberté créative de pouvoir créer mon avenir. Dans un restaurant, j’étais enfermé dans 4 murs que je ne pouvais pas dépasser.
Tu te sentais dans une boite en fait.
J’étais dans une boite. C’était bénéfique à plusieurs niveaux, dans le sens que ça t’apprend à communiquer. Il y a beaucoup de liens entre faire de la scène et faire du service.
Il y a les échanges que t’as avec le monde aussi. Quand tu viens parler du vin, il faut décrire une saveur en un mot. Ça t’apprend à mieux communiquer et à mieux t’exprimer.
C’est ça en fait, et j’ai réalisé que c’était ma grande force. Les gens s’intéressaient quand je commençais à raconter une histoire par rapport à la bouteille de vin par exemple. Et je savais comment chercher tel type d’accord avec tel plat pour mixer les deux ensemble. Quand t’arrives là, tu te dis que t’as un certain talent en vente et en storytelling. Mais je me sentais de plus en plus anxieux, et il fallait que je fasse des changements. Du coup, j’ai étudié en intégration multimédia. Il y en avait de tout : programmation, design, montage vidéo, montage sonore, name it. Là, je suis tombé dans des pantoufles tellement confortables. Ça me convenait beaucoup parce que j’avais besoin de reprendre ce côté créatif. Je n’ai finalement pas pu terminer ce cours. Ça coïncidait avec le printemps arabe, et il y avait une grève tellement grosse que j’ai fini par passer à une autre étape de ma vie. J’ai commencé à travailler en vente. J’ai commencé à vendre du café, et je suis passé à une boite web pour vendre des sites Internet. J’avais pour mentor l’un des propriétaires de cette boite, qui est un multi-entrepreneur. C’est à ce moment-là que j’ai eu le déclic pour m’assumer en tant qu’entrepreneur. J’ai maintenant fait un bout de chemin dans ce business, j’ai monté les échelons. Au début, je rencontrais les clients pour leur vendre des sites web. Après, je me suis mis à gérer les équipes autant au niveau production qu’au niveau créatif. Je rédigeais aussi pour les sites Internet, et j’alimentais la chaîne YouTube de mon mentor, vu qu’on produisait beaucoup de vidéos. Et puis j’étais arrivé à un certain point avec lui où je me suis dit qu’il fallait m’envoler de mes propres ailes. Un aigle doit plonger pour que ses aiglons arrivent à la vie d’adulte. Je me suis donc lancé dans la consultation. J’ai eu un premier client que je garde encore, et qui était dans le départ de son entreprise à l’époque. Je me suis lancé avec lui dès le début pour travailler sur son image de marque au complet. Et je me suis rendu compte que c’était fait pour moi. S’en sont suivis plusieurs expériences avec d’autres partenaires. J’ai ouvert par la suite une boutique en ligne, et suis toujours dans ma carrière d’entrepreneur.
Je ne pense pas que l’entrepreneuriat ça s’apprend à l’école. Tu peux avoir les bases, mais j’ai l’impression que l’entrepreneuriat s’apprend soit grâce à un coach ou en faisant des erreurs. C’est toi-même qui fait ton propre enseignement en fait. Pour apprendre à planifier ses trucs, et il faut être prêt surtout.
T’as totalement raison Marrie-Eve. En fait, quand on t’enseigne et que tu n’es pas prête, ça ne marche pas. Tu ne pourras pas tout appliquer avec la même intention. Je pense que ça ne s’apprend pas, ça arrive tout simplement.
Comme tu disais au début, ça a cliqué entre nous deux même si chacun de nous a son domaine d’expertise. Tu faisais des trucs de sites Internet, du marketing et tout ça. Quand on a été en one-on-one, on a découvert qu’on faisait le même truc même si on fonctionnait différemment.
Tellement. Comme je l’ai dit l’autre fois en témoignage, ça a été un coup de cœur pour moi. On fait la paire. Pour tous les projets que je reçois et qui ont besoin de photographie, j’ai besoin de Marrie-Eve pour transposer en images le brainstorming que je fais avec mes clients. On dit qu’une image vaut 1000 mots, mais l’intention derrière l’image doit être mise en avant aussi. Si l’intention n’est pas la bonne, tu dévoiles 1000 mots qui ne sont pas les bons.
Finalement, quand tu fais une photo juste pour faire une photo, c’est comme si tu mettais du lorem ipsum sur ton texte !
Il faut faire de bonnes analogies pour s’en servir. Une image vaut 1000 mots. Qu’est-ce que tu préfères, un texte qui parle à tes clients ou du lorem ipsum ?
Les phrases comme ça arrivent souvent quand on jase sans se casser la tête pour essayer de les trouver. Des fois, tu essaies de trouver une phrase percutante et philosophique, et cette phrase de fou qui veut tout dire ne sort que quand tu t’y attends le moins.
Exact. Ça ne fait pas si longtemps que je l’ai réalisé. Quand on fait un travail créatif, on ne peut pas s’asseoir à 9h pour se lever à 5h du bureau. Ce n’est pas là que tes idées créatives seront les plus efficaces. Moi, je m’impose des breaks pour prendre des marches ou m’entraîner, je me change, je me vide la tête, et je reviens plus inspiré.
Chacun a sa propre zone alpha. C’est drôle à dire, mais ma zone alpha est soit au volant, ou dans la douche. Quand je suis connectée avec de l’eau, en douche ou en piscine, les idées arrivent. Quand je conduis, je me sens hypnotisée par la route, et c’est là que les meilleures idées arrivent.
Ah oui ! Tu m’apprends quelque chose. Je ne connaissais pas ce genre de concepts.
Pour toi, peut-être que ta zone alpha c’est d’être sous le vent ou un truc comme ça. Chacun a ses propres sphères comme ça, un lieu où ton cerveau déclenche des idées créatives. C’est comme le subconscient qui arrive pour te donner de beaux messages.
En tout cas, je te confirme que ma zone c’est l’entrainement et la marche. Ça fonctionne très bien !
Il faut sortir de sa routine de temps en temps pour laisser les idées arriver. Et puis, il faut rester au juste milieu. Il ne faut pas non plus que tu te concentres à aller t’entraîner.
Non, évidemment. Tu le fais justement pour arrêter de te concentrer.
C’est sûr. Quand moi j’ai recommencé à peinturer…
C’est toi qui as fait la toile ? En fait, derrière Marrie-Eve, il y a une toile magnifique avec des teintes de rose. C’est toi qui as fait ça ?
Oui. En fait j’ai fait de la peinture depuis que j’avais 7 ans. J’ai pris des cours de peinture quand j’étais plus jeune. Et tu sais, dans la vie, il t’arrive de t’éloigner de ta passion pour mieux revenir après. J’ai plein de toiles quand j’ai commencé à peinturer, elles ne sont pas comme je les veux, mais je les ai gardés. En ce moment, je suis en train de les recouvrir. Je voulais recommencer à zéro mon processus créatif. Et ça engendre d’autres choses, ça fait une belle synergie. Comme toi, quand t’as recommencé à rapper, t’as remis ça dans ton horaire.
En réalité, il y a plusieurs choses. Des fois, on bâtit nos vies autour d’un idéal. On tente des affaires consciemment alors qu’on est en train de se démembrer en le faisant. Je suis de plus en plus conscient des éléments que ça me prend pour être une personne entière, et j’essaie de les intégrer dans tout ce que je fais maintenant. Je peux te dire que je me sens beaucoup plus épanoui que je n’aie pu l’être dans le passé en étant trop focus sur un résultat précis. J’essaie effectivement d’intégrer toutes ces passions qui me rendent unique et qui m’amènent à un autre niveau dans le travail créatif que je fais.
Bon, je regarde le planning qu’on avait fait au début…
On fera 3 épisodes.
Cet épisode-là, on va parler de créativité, c’est ça le plus important. La créativité est un muscle qui s’entraine. Si tu ne l’entraines pas, tu vas l’atrophier. Si tu fais du vélo, et que t’arrêtes du jour au lendemain pour essayer de reprendre après 5 ans, ça se peut que t’aies mal aux fesses. C’est la même chose. Le cerveau est un gros muscle, et c’est important d’entrainer ce qui nous passionne. C’est ce qui nous amène à être vivants en fait.
Ça me fait penser à une anecdote. En 2010, j’ai stoppé temporairement de travailler dans un restaurant pour qui je travaillais. J’ai rencontré un rappeur français, et on a décidé de faire un projet musical unique. On a dû se concentrer sur le projet pendant 2 mois. On avait notre banque d’instrumentales, et on a écrit près de 30 chansons !
Waouh ! C’est genre une chanson en 2 jours !
C’est complètement fou. On avait un temps précis pour le faire. Puis le pire, Marrie-Eve, c’est que c’était plus lent au début, mais plus ça avançait, plus ça devenait rapide, alors qu’on a tendance à croire le contraire. Un podcasteur peut avoir l’impression qu’il n’aura plus rien à dire après 5 ou 6 épisodes, mais ce n’est pas le cas. C’est le même principe que j’ai vécu. On avait beaucoup de temps, et il fallait écrire. Après 5 ou 6 chansons, je sortais plus facilement des textes, et mes textes allaient de mieux en mieux au fil du temps. Je suis d’accord avec toi, la créativité est un muscle qui s’entraine. Plus ça va aller, plus tu vas réaliser qu’il n’y a aucune limite à cette créativité !
Il y a beaucoup de gens qui se mettent des limites et qui se disent qu’il est impossible d’aller jusque-là. Pourquoi un entrepreneur dans les trentaines retournerait faire du rap quand il fait de la vente ? C’est ça le jugement de la société. Mais dans le fond, si toi ça te fait vibrer, et que ça t’allume des idées et des trucs comme ça, fuck it ! Il faut y aller. Si ça t’amène des idées pour tes autres clients, même si ta musique n’a pas de rapport avec ta société, c’est que t’es en train d’ouvrir pour ton cerveau une porte infinie de créativité ! On est loin là !
Oui on est loin, mais en même temps, il faut se donner le droit d’être comme on discute en ce moment. Ca fait en sorte qu’on attire des gens qui peuvent se sentir inspirés par ce droit d’être.
En fait, t’as le paraître et l’être, et dans le paraître il y a une partie du mot être, mais ce n’est pas la bonne façon de l’écrire. Il faut juste s’approprier cette dernière lettre là puis de l’être tout simplement.
Très beau ! C’est bien expliqué ça. Je pense que ça résume très bien l’idée dont on est en train de parler là !
Il y a beaucoup de monde qui s’empêchent d’être pour juste paraître. Dans le fond, ils s’éteignent, et ils ne laissent pas aller leur créativité. Là on part dans un sujet philosophique, parce que pour moi, la créativité fait partie de l’entrepreneuriat. J’aimerais aussi que ceux qui nous écoutent repensent à leur amour pour la créativité et qu’ils s’y connectent.
C’est du fuel pour tout ce que t’entreprends dans la vie. Je me mets dans la peau de l’un de mes clients types, qui gère une PME. Quand t’es un propriétaire d’entreprise, t’es tout le temps sollicité par ton staff, t’as tout le temps des plans marketing à gérer, et il faut que les ventes soient au rendez-vous et que tu aies plus ou moins de la marge. C’est toujours organisé à la semaine, et ça te bouffe un temps fou qui te coupe de tout ce qui est vital pour ton être. La mission qu’on s’est donnés chez Loupin Gagné Solutions en ligne, c’est de libérer les dirigeants d’entreprise. Un dirigeant d’entreprise a pour rôle de diriger, et pas de micro-gérer les plans marketing et s’assurer que les ventes soient au rendez-vous. C’est complètement faux de dire que ça va venir avec le temps. Si tu ne structures pas ton business, tu resteras une PME pour toujours. Je refais un lien vers la créativité pour demander au dirigeant d’aller puiser aux endroits où il se sent inspiré. Il peut aller peindre un paysage le samedi matin s’il n’y a pas un plan marketing à approuver ou de la comptabilité à faire. Ce moment-là peut carrément l’inspirer à lancer un nouveau produit dans son entreprise. Pour l’entrepreneur, libérer du temps et de l’espace est vraiment crucial.
Quand tu lances ton entreprise, tu le fais parce que c’est une passion, peu importe ce que c’est. Tu finis par t’en lasser si ça te donne d’autres choses à faire qui ne sont pas associées à ta passion. J’aime faire de la photo, pas de la comptabilité. C’est important de comprendre ces chiffres, mais je me contente de faire mon bout de chemin, de gérer mes affaires, et j’envoie ça. Ce n’est pas ma zone de génie, de faire de la comptabilité. Pendant ce temps-là, je veux aller faire d’autres photos, je veux créer de nouveaux univers visuels, je veux créer d’autres affaires qui m’allument. C’est sûr qu’au début, tu peux essayer tous les chapeaux. Mais réserve-toi du temps pour aller puiser dans ta créativité, et réfléchir à comment enlever ces chapeaux-là. Il faut penser à déléguer ce que tu n’aimes pas faire à quelqu’un d’autre, que ce soit le plan marketing, la comptabilité, ou la création des visuels. Si ce n’est pas ta tasse de thé, ce n’est pas ta tasse de thé !
C’est sûr que t’as besoin de toucher à tout au début à une certaine mesure. L’important c’est d’avoir un plan pour se sortir de là dès que c’est possible.
Je ne sais pas comment tu veux qu’on finisse.
Écoute, j’ai juste envie de dire : « quelle belle conversation ! »
Ce n’était pas du tout dans le plan, mais ça fait partie de la vie ! Des fois, on s’éloigne et on aboutit à une super belle conversation et une super belle pensée. Comme le mot créativité est revenu à plusieurs reprises, j’aimerais vraiment que le monde s’y connecte beaucoup plus, et que les gens s’autorisent à travailler sur leur créativité pour pouvoir réussir dans leur business par la suite.
Je pense que la meilleure façon de wrap cet épisode, c’est de dire que t’as beau planifier comme tu veux, si tu ne restes pas connecté à tes sources d’inspiration qui te donnent le gaz pour avancer, tu planifies pour rien en fait. T’as besoin de tes sources d’inspiration.
T’as besoin de mettre des couleurs dans ta vie. Merci Loupin. On va finir cette première discussion ensemble. Où est-ce qu’on peut te trouver, Loupin ?
On peut me trouver sur LinkedIn (@loupingagne) ou sur Facebook (@loupingagne). Mais si vous voulez voir, j’ai mon podcast « histoires de business » qui roule. Vous pouvez vous rendre sur http://loupingagne.com pour avoir l’éventail des services qu’on offre pour les entreprises, ou pour voir les épisodes du podcast. Vous pouvez aussi trouver « histoires de business » sur Spotify, Apple, Google Podcast, ou d’autres plateformes de streaming. A part ça, j’ai un masterclass qui roule présentement pour ceux qui veulent savoir comment organiser leur entreprise dans la nouvelle ère. Tout a changé à cause de la pandémie de 2020, et ça se répercute aussi sur 2021 qui démarre. Donc si vous voulez avoir une bonne idée sur comment utiliser le web pour le jumeler avec les ventes physiques, et comment tout balancer pour rentrer dans cette ère numérique, rendez-vous sur http://loupingagne.com/3e.
Merci Loupin. T’es quand même facile à trouver, t’es tout seul au Québec !
Loupin ? Je n’en ai pas vu d’autres. C’est un gros avantage sur les moteurs de recherche.
Bah là, tu vas avoir plein de recherches avec ton nom, parce qu’il y a la série Lupin qui est sortie.
Oui, j’ai vu ça effectivement. En espérant que les gens fassent une petite erreur. S’ils rajoutent un « o », ils vont tomber sur mes trucs !